La participation citoyenne est omniprésente. Elle s’est non seulement imposée comme le principal remède à la crise de notre démocratie représentative, mais également comme un mode de résolution privilégié des crises sociales et politiques. Elle est donc perçue comme un vecteur essentiel de la prise en compte de la parole des citoyen·nes et un moyen de renforcer la cohésion sociale. Pour Manon Loisel et Nicolas Rio, « cette injonction à la participation mérite pourtant d’être sérieusement questionnée ». 

Ce « 5 à 7 » sera l’occasion de débattre des constats posés par Manon Loisel et Nicolas Rio, dans leur ouvrage « En finir avec la démocratie participative », d’explorer le sens de leur proposition de moratoire sur les dispositifs de participation et de réfléchir à la façon dont nous pourrions démocratiser l’action publique et réarmer la représentation démocratique