Gouvernance

« Le bénévolat est la première richesse des associations. »

Tribune Fonda N°256 - Les associations, garantes de nos droits culturels - Décembre 2022
Laurence Armand
Laurence Armand
Et Adeline Mazier, Thierry Prévot, Passerelles et Compétences, Anna Maheu
Depuis 20 ans, l’association Passerelles & Compétences développe le bénévolat de compétences en mettant en relation des citoyens et des associations. Laurence Armand, Adeline Mazier et Thierry Prévot, respectivement présidente, coordinatrice générale et bénévole de Passerelles & Compétences, reviennent dans cet entretien sur les principaux apprentissages de la structure, et plus spécifiquement sur le bénévolat de gouvernance.
« Le bénévolat est la première richesse des associations. »
Cinq bénévoles des Restos du Cœur dans le hangar aux Clayes-sous-Bois © Nicolas Duprey / CD 78

Laurence Armand, Adeline Mazier et Thierry Prévot répondent aux questions d’Anna Maheu, La Fonda.

Quels sont vos rôles respectifs au sein de Passerelles & Compétences ?

Thierry Prévot : Je suis une des 350 passerelles bénévoles. Nous sommes des passerelles au sens de ponts entre les besoins des associations et les ressources que sont les bénévoles. J’ai également initié le programme bénévolat de gouvernance.

Laurence Armand : Chez Passerelles & Compétences depuis six ans, j’ai commencé comme passerelle, comme Thierry. Parallèlement, j’ai rejoint le conseil d’administration et depuis maintenant 18 mois, j’en suis la présidente.

Adeline Mazier : J’ai été embauchée par Passerelles & Compétences au début de l’année 2022 comme coordinatrice générale. Ma mission est notamment de faire le lien entre toutes les équipes de Passerelles & Compétences, ses 22 antennes locales, ses équipes nationales ressources et son conseil d’administration.

Quel est le constat aux origines de Passerelles & Compétences en 2002 ?

L. A. : Notre histoire a commencé il y a 20 ans : Patrick Bertrand, qui était chasseur de têtes, échangeait avec un ami œuvrant dans une association. Celui-ci lui a demandé de l’aide pour recruter un délégué général. Patrick a été heureux de le faire et d’ainsi utiliser bénévolement une de ses compétences professionnelles.

Il a partagé ce constat avec quelques amis, qui ont apprécié l’idée d’aider ponctuellement des associations dans leur domaine. De ce groupe informel est née la structure Passerelles & Compétences.

Nous étions totalement pionniers : à l’époque, le terme « bénévolat » désignait principalement le bénévolat de terrain. Passerelles & Compétences a construit son offre spontanément : les bénévoles passerelles recrutaient des bénévoles qui aidaient les associations au mieux de leurs compétences. Le petit groupe d’amis a essaimé, avec des antennes locales qui se sont créées au fur et à mesure.

A. M. : Passerelles & Compétences aujourd’hui, ce sont près de 5000 bénévoles qui effectuent des missions de compétences pour les associations de solidarité et environnementales, mais aussi près de 350 passerelles bénévoles.

Ces responsables d’antennes ou d’équipes font l’intermédiaire entre les associations et les bénévoles qui souhaitent mettre leurs compétences à disposition. Ces passerelles sont épaulées par une équipe de quatre salariés et un conseil d’administration extrêmement engagé.

L. A. : Oui, l’association a grandi pour arriver à une structure d’envergure nationale, dont les 22 antennes œuvrent sur l’ensemble du territoire. L’écosystème a changé : nous étions seuls il y a 20 ans, d’autres structures ont émergé depuis. Les structures d’accompagnement au monde associatif se sont renforcées. Plus récemment, avec le numérique, nous voyons croître des plateformes d’intermédiation qui offrent un service de mise en relation « je poste, je trouve ».

En quoi l’approche de Passerelles & Compétences se distingue-t-elle de celles d’autres structures d’accompagnement et d’intermédiation ?

L. A. : Ce qui fait la force et la différence de Passerelles & Compétences, c’est de privilégier la rencontre avec tous nos interlocuteurs. Nous allons à la rencontre des associations, en effectuant une ana-lyse du besoin exprimé. Nous allons aussi à la rencontre des bénévoles qui nous rejoignent pour écouter leur envie d’en-gagement. Enfin, nous nous assurons que les missions qui sont mises en œuvre au sein des associations se passent au mieux, avec des prises de contact régulières. Nous sommes en permanence sur ce fil rouge du lien humain.

T. P. : Nous avons un site Passerelles & Compétences, où chacun peut s’inscrire. Ce n’est pas simplement une plateforme : dans les jours qui suivent l’inscription, la personne va être contactée par une des passerelles. Se noue alors un dialogue : « Pourquoi vous êtes-vous inscrit ? Est-ce que vous avez besoin d’informations ? Est-ce que je peux contribuer à vous orienter ? Qu’est-ce que vous voulez faire ? Pour quels types de missions ou de causes ? »

Personne d’autre ne fait cela en France : faire vraiment connaissance avec un potentiel bénévole. Et c’est la même chose pour les associations.

Passerelles & Compétences aujourd’hui, ce sont près de 5000 bénévoles qui effectuent des missions de compétence, mais aussi près de 350 passerelles bénévoles.

L. A. : Nous sommes vraiment dans l’écoute. À l’écoute du bénévole qui s’inscrit, mais aussi de l’association qui nous sollicite. Ce dialogue continu nous rend atypique dans notre écosystème.

Pourquoi cela vous semble-t-il nécessaire ?

T. P. : C’est une force, mais aussi une nécessité par rapport au risque de concentration du bénévolat sur les épaules de quelques-uns. En 2018, la France comptait approximativement 22 millions de bénévoles de 18 ans et plus. Toutefois, le volume du bénévolat est concentré sur une minorité de bénévoles : 80 % du volume total du bénévolat est assuré par un tiers seulement des bénévoles1 .

On ne résoudra pas cette équation en laissant l’offre et la demande se réguler par des plateformes.

Il faut au contraire stimuler les envies. Cela commence par présenter les occasions d’engagement et montrer les bénéfices du bénévolat. Au-delà de l’envie de se sentir utile, le bénévolat apporte bien des choses : le lien, la construction de réseaux, le développement de compétences personnelles, etc. L’avenir du bénévolat, c’est aussi savoir parler aux bénévoles de l’utilité du bénévolat pour eux.

L. A. : S’engager c’est recevoir.

T. P. : Complètement d’accord.

L. A. : Les associations sont actuellement fragilisées à plusieurs niveaux, pas seulement sur les questions financières, mais aussi de gouvernance et de connexion à la base. Elles n’ont pas forcément le temps pour ces questions de fond, elles sont happées dans un quotidien extrêmement prenant.

Pourtant le bénévolat est la première richesse des associations. Nous essayons humblement de prendre soin d’elles et des personnes qui œuvrent en leur sein.

T. P. : Nous aidons ceux qui aident les autres. C’est un très beau métier.

Aujourd’hui, quels sont les principaux domaines d’intervention des bénévoles de Passerelles & Compétences ?

T. P. : Il y a trois grands domaines en matière de bénévolat de compétences : la gouvernance, la communication et la recherche de fond. Ces trois grandes préoccupations thématiques se déclinent en différents besoins : animation des réseaux sociaux, mise en place de campagnes d’adhésions, etc.

A. M. : Aujourd’hui, quasiment la moitié des associations qui font appel à Passerelles & Compétences sont des associations d’action sociale. Cela reste le cœur de notre activité, qui se complète ensuite avec des associations qui œuvrent dans le champ de l’éducation, de la formation, de l’insertion, mais également de la solidarité internationale, d’aide au développement, de défense des droits.

Est-ce que vous observez une différence dans le bénévolat de compétences demandé par des associations employeuse ou non-employeuse ?

L. A. : Nous n’avons pas de statistiques précises, mais nous accompagnons d’importantes associations employeuses, qu’il s’agisse de têtes de réseau ou de structures nationales, sur des problématiques plus précises, par exemple le renouvellement du conseil d’administration. Même les structures qui ont une certaine visibilité ont du mal à renouveler leur gouvernance.

A. M. : Nous observons une autre tendance : historiquement, certaines associations ne voulaient pas « externaliser » le recrutement de leurs bénévoles, car leur notoriété suffisait. Depuis un an, ces associations demandent à être accompagnées par Passerelles & Compétences.

Depuis 2002, avez-vous observé des modifications des attentes des associations ou des bénévoles ?

A. M. : Les besoins d’accompagnement des associations se spécifient et se complexifient.

C’est dû à une complexité administrative mais aussi aux tendances sur le mécénat et sur les dons. Nous recevons des demandes croissantes d’associations, voire de nouvelles associations plus grandes et structurées que précédemment.

Concernant les nouvelles formes d’engagement, notre solution est de qualifier au mieux les souhaits d’engagement des bénévoles, que ce soient les experts qui vont mettre à disposition leurs compétences ou les passerelles. Toutes les volontés d’engagement ont leur place, que ce soit sur une demi-heure pour répondre à une question précise d’une association, une demi-journée, ou même une mission plus longue comme des mandats d’administrateur et d’administratrice.

T. P. : Pour simplifier, le bénévolat de compétences est né en 2002 de compétences techniques et professionnelles. « J’ai besoin d’un coup de main pour ma comptabilité. J’ai besoin de quelqu’un pour m’aider sur les réseaux sociaux ou pour mon site internet. J’ai besoin d’un entraînement à la prise de parole publique pour mon dirigeant ». Néanmoins, les compétences peuvent aussi être des compétences en termes de réseau ou des compétences comportementales.

Le bénévolat de compétences évolue aussi en matière de durée d’engagement. Ce n’est plus forcément une mission ponctuelle, cela peut être un engagement récurrent : une année scolaire, un mandat d’administrateur, etc. Cet élargissement du bénévolat de compétences est à la fois une opportunité et un devoir.

La dernière étude de Recherches & Solidarité2 confirme que deux des inquiétudes majeures des dirigeants associatifs sont la recherche de bénévoles et de dirigeants associatifs. Au moment où d’autres études décrivent une crise du bénévolat, l’expérience Passerelles & Compétences montre que l’on peut créer le désir d’engagement du bénévole.

Comment créer ce désir d’engagement ?

A. M. : Animer des communautés de bénévoles, c’est avant tout entretenir le plaisir. Le rapport au temps est essentiel pour être à l’écoute des besoins, des envies.

Dans notre société, le temps va très vite. Il est important au contraire pour le bénévole de se sentir écouté, dans la convivialité.

T. P. : Certaines entreprises qui avaient l’habitude d’une organisation extrêmement verticale ont effectué de véritables révolutions culturelles au cours des dernières années pour coconstruire avec leurs salariés. Combien d’associa-tions peuvent-elles dire la même chose ? Beaucoup d’entre elles considèrent leurs bénévoles comme acquis.

L. A. : La grande question des asso-ciations aujourd’hui est : au-delà du recrutement des bénévoles, comment les fidéliser ? Les associations sont démunies dans l’animation de leur communauté bénévole. Le bénévole est en effet par nature volatile : il vient parce qu’il en a envie, mais il peut repartir aussi rapide-ment. Pour maintenir cette flamme de l’engagement, il est nécessaire de donner un sens à son action et de nourrir le plaisir qu’il peut avoir à s’engager.

La crise liée au COVID-19 a vu l’explosion des demandes de bénévolat à distance. Comment maintenir ce plaisir de s’engager par écrans interposés ?

A. M. : Le rapport au bénévolat à distance est très individuel. Nous avons des bénévoles qui sont à l’aise et qui veulent s’engager à distance ; d’autres moins. Une de nos antennes est d’ailleurs à distance, elle couvre les territoires sans antenne physique. Des bénévoles dans le territoire peuvent ainsi accompagner une association dans un tout autre territoire, et cela se passe très bien.

T. P. : Pour les missions limitées dans le temps, comme celles de bénévolat de compétences pour les associations, le bénévolat à distance est même positif. Au lieu de chercher un bénévole à Paris pour une association parisienne, nous pouvons à présent rechercher un bénévole sur toute la France pour cette même association. Cela nous donne deux fois plus de chances de trouver un bénévole dans un délai rapide avec les bonnes compétences.

L. A. : Le distanciel permet d’être dans l’efficacité, de répondre à des besoins d’associations sur des régions où le vivier de compétences n’est pas présent localement. Ouvrir à la France entière a permis d’optimiser les réponses apportées à nos associations.

A. M. : J’ajoute que le bénévolat à distance est inclusif. Chez Passerelles & Compétences, nous avons des bénévoles en situation de handicap qui ne peuvent pas aller sur le terrain. Avec le bénévolat à distance, ils peuvent s’engager sans avoir à se déplacer.

T. P. : Sur les 700 missions effectuées chaque année par Passerelles & Compétences, 600 sont ponctuelles et peuvent s’effectuer à distance sans dommage. Compte tenu de la durée d’une mission de bénévolat de compétences, soit une trentaine ou une quarantaine d’heures, les avantages excèdent les inconvénients.

Par contre, pour une animation récurrente avec des bénévoles, qui demande de la créativité et des moments de réflexion, le présentiel est indispensable.

L. A. : Dans le présentiel, il y a toute la convivialité : on a besoin de se voir pour se parler. C’est pour cela que nos antennes locales organisent régulièrement des réunions physiques.

A. M. : Nous le constatons dans notre animation interne : le distanciel permet beaucoup de choses, mais à un moment la rencontre physique est nécessaire. Nos locaux nationaux sont situés à l’Ascenseur3 , un lieu de rencontres.

Néanmoins nous allons très régulièrement à la rencontre des passerelles dans d’autres villes, à Nantes, Lille, ou Montpellier pour ne citer que ces exemples récents.

T. P. : Le distanciel est, par définition, efficace, mais les gens ont parfois envie et besoin de « perdre » leur temps.

L. A. : Comme dans les entreprises : la plupart des solutions sont trouvées lors d’une discussion de couloir.

T. P. : Ou à la machine à café !

Fin 2020, votre association a lancé le programme Bénévolat de gouvernance. À quel besoin répondait-il ?

A. M. : La conviction qui a forgé ce programme est que le conseil d’administration est la première ressource d’une association. Il renforce aussi le pouvoir citoyen au sein du secteur associatif et le secteur associatif lui-même. Ce sont ces bénévoles engagés dans leur conseil d’administration qui donnent sa vitalité au secteur associatif.

T. P. : Le conseil d’administration d’une association écrit le projet associatif et le plan stratégique, il incarne les va-leurs, la flamme et l’âme de l’association. Encore plus pour les 89 % des associations qui n’ont pas de salariés4 . Pourtant le conseil d’administration est souvent ignoré, c’est un angle mort dans l’association.

Cela a encore été étayé par la dernière étude de Recherches & solidarités5 : 47 % des dirigeants sont inquiets par rapport au renouvellement de leur gouvernance. C’est vrai pour les petites et moyennes associations, comme pour les grands réseaux, où les administrateurs des bureaux départementaux peuvent être là depuis 20 ans, 30 ans.

Comment avez-vous pensé le programme Bénévolat de gouvernance pour répondre à ces enjeux ?

T. P. : Nous avions constaté que lorsque des associations nous demandaient de les aider à trouver des administrateurs ou des présidents, nous nous plantions presque à tous les coups. Notre processus habituel de recrutement et de fidélisa-tion par le bénévolat de compétences était inadapté aux exigences de la recherche d’administrateurs.

Nous avons donc créé un programme relativement long en deux phases. La première est en amont : il ne peut pas y avoir de bonne recherche s’il n’y a pas un bon diagnostic. Ce diagnostic doit venir de l’ensemble du conseil.

Ensuite, nous ne recherchons pas les possibles administrateurs uniquement dans notre réseau, le programme est multisources. Nous allons chercher des bénévoles là où ils se trouvent, en fonction du profil nécessaire.

Nous avons donc noué des partenariats avec l’Institut français des administrateurs, avec Sciences Po Alumni, avec EDHEC Alumni, avec d’autres écoles et organisations professionnelles. Chaque fois que nous avons eu l’opportunité de faire un webinaire pour présenter cette forme d’engagement et susciter des vocations, nous le faisons.

Nous allons au contact de citoyens qui ne sont pas informés des différentes possibilités d’engagement. Il faut prendre toutes les opportunités de leur parler, pour leur montrer des exemples, répondre à leurs questions, même les rassurer parfois. C’est pour cela nous avons aussi créé un livret de 24 pages « Être administrateur d’association pour les nuls ».

Quels enseignements tirez-vous des deux premières années de ce programme ?

T. P. : La phase de diagnostic, à la fois individuelle et collégiale, est cruciale. Un président pourra penser qu’il a besoin d’un administrateur formé en RGPD, ce ne sera pas forcément le besoin le plus stratégique ni le bon profil. Il est essentiel que le conseil se mette d’accord sur la priorité du besoin et sur la personne. Et en aval, le nouvel administrateur a besoin d’un parcours d’intégration, d’un mentor, et d’un projet à lui.

Cela se traduit par un processus long : l’accompagnement des associations peut durer entre six et douze mois. À ce jour, 100 associations ont été accompagnées dans le cadre de ce programme.

Nous avions conçu le programme pour les petites et moyennes associations, mais dans les faits nous travaillons aussi pour de plus grandes structures comme Habitat & Humanisme, les Restos du Cœur, Croix-Rouge, Jeunesse au plein air, etc.

Nous observons également un besoin de pédagogie auprès des associations tout à fait considérable sur une question pourtant essentielle : à quoi sert un conseil d’administration ? Un administrateur ? Les associations privilégient l’action dans leur quotidien et elles n’ont pas forcément conscience du rôle que devrait avoir le conseil, de plus de distance, d’actualisation du plan stratégique, de contrôle des moyens, etc.

Par facilité, par endogénie, les bénévoles de terrain deviennent administrateurs. Mais les associations ont aussi besoin d’une composition stratégique du conseil, avec une vision des compétences nécessaires et de la répartition des rôles.

L. A. : Les associations doivent aussi comprendre l’intérêt d’ouvrir leurs conseils. Si l’entre-soi rassure, ouvrir son conseil est une force.

Cela nécessite néanmoins un travail d’intégration des nouveaux administrateurs, pour que la greffe prenne. Notre programme donne envie à des citoyens éloignés du monde associatif de s’engager sur un mandat d’administrateur. À charge de l’association, de s’assurer que l’intégration se passe bien.

  • 1Lionel Prouteau, « Le bénévolat en France en 2017 : État des lieux et tendances », avec le CRA et le CSA, avec l’appui de la Fonda, [en ligne], 2018.
  • 2Recherches & solidarité, La France bénévole : Évolutions et perspectives, [en ligne], mai 2022.
  • 3Un consortium qui rassemble différentes associations engagées pour l’égalité des chances, dont Passerelles & Compétences, et un lieu physique qui se situe à côté de la place de la Bastille à Paris.
  • 4Chantal Brutel (INJEP), Les chiffres clés de la vie associative 2019, [en ligne], 2019.
  • 5Recherches & solidarité, Ibid.
Entretien